Naître à l'Être essentiel en Soi
L'hiver, le temps des graines en devenir
Au cours de l’hiver de leur existence, hommes et femmes sont encouragés à partager leurs expériences et connaissances pour guider les plus jeunes. Progressivement, ils sont invités à reconnaître leur sagesse et à rechercher une union plus profonde avec la spiritualité.
Le burnout
A force de privilégier la performance au détriment des valeurs et des besoins essentiels, de plus en plus de personnes se retrouvent en burnout. Celui-ci touche souvent des personnalités volontaires, toujours dans l’action, très engagées dans leur travail. Il se caractérise par un épuisement physique et mental, un manque de concentration, une perte de motivation pour les tâches à réaliser. La résistance au stress diminue, l’organisme a du mal à y faire face, ce qui se traduit par des douleurs physiques, des problèmes digestifs, une altération de la libido.
Ces symptômes vous indiquent le signe qu’il est temps de revenir à l’essentiel, de simplifier votre vie et d’arrêter de privilégier le faire au détriment de l’être.
En vous reconnectant à vous-même, mes soins vous redonnent de l’énergie et vous aident à retrouver la motivation et l’estime de soi, à calmer l’anxiété et le mal-être physique et psychique.
Bienfaits des séances :
La naissance à Soi-même
À la fin de la cinquantaine nous sommes invités à nous remettre en question, à nous libérer de nos fausses croyances et à nous recentrer sur ce qui a véritablement du sens. C’est le début d’une nouvelle étape de la vie, guidée par nos idéaux, qui deviennent désormais de puissants moteurs. Alors que la première partie de l’existence se consacrait aux objectifs, la suivante s’oriente vers un art de vivre inspiré par nos aspirations profondes.
La soixantaine éveille des envies de déploiement tout en confrontant à certaines limites. Si le corps et l’esprit restent vigoureux, on ressent le désir d’agir, de voyager, de partager et de transmettre. On se découvre à la fois étudiant et enseignant, animé par la communication et les relations nouvelles. Le danger de cette période est le retrait, car l’arrêt du mouvement accélère le vieillissement. À l’inverse, en restant actifs, créatifs et attentifs à toutes nos dimensions (physique, émotionnelle, mentale et spirituelle), on continue d’évoluer, ce qui entretient la jeunesse.
L’action ne se réduit pas aux loisirs mais s’exprime dans l'expression de nos talents, source de joie et de communion avec les autres. C’est aussi le temps de l’autoguérison : en écoutant nos sensations et en ajustant nos comportements, on favorise une circulation fluide de l’énergie et renforce son équilibre. La soixantaine devient ainsi une ouverture, approfondissant le lien avec la nature et l’âme, et nous donnant un rôle de conseiller pour les jeunes et de soutien pour les anciens.
À la fin de cette décennie, deux chemins s’offrent à nous : s’épanouir pleinement, libérés de nos peurs et contraintes, en restant à l’écoute de ce qui nous fait nous sentir vivant, ou nous laisser envahir par l’angoisse et l’inquiétude face à l’avenir.
La peur de la mort occupe une place centrale. Qu’il s’agisse de la crainte de souffrir, de perdre la mémoire, de disparaître ou de ne plus exister pour nos proches, elle renvoie à un besoin profond de reconnaissance et d’appartenance universelle, que seule une vie intérieure nourrie peut apaiser. S’ajoute la peur d’avoir raté sa vie, qui surgit lorsque le temps semble pressant, alors même que chacun a déjà accompli sa vie simplement en l’ayant vécue. Avec l’âge, la recherche de performance cède peu à peu au profit d’une aspiration à l’union avec la vie.
Les aînés sont appelés à équilibrer réceptivité et émissivité, à cultiver leur sagesse et à rester créateurs. Même à 80, 90 ou 100 ans, ils peuvent transmettre, soigner, enseigner ou partager leur expérience. L’expression créatrice ralentit le vieillissement et nourrit la reconnaissance de soi. La société, de son côté, doit reconnaître leur beauté, leur vulnérabilité et leur sagesse, car la qualité de vie des aînés influence celle de l’humanité tout entière.
Le processus d'individuation
Dans notre culture, vieillir est trop souvent perçu comme une fatalité, alors qu’il s’agit d’une véritable opportunité de croissance intérieure. Lorsque l’existence n’est plus centrée sur la performance ou l’image, un espace s’ouvre pour explorer ce qui donne sens et unité à la vie. Les parts de soi restées dans l’ombre ou mises de côté peuvent alors être reconnues et intégrées, permettant un élargissement de la conscience.
Ce passage demande de « mourir » à un certain état pour « renaître » à une dimension plus profonde de soi-même. Jung nommait ce chemin le processus d’individuation : il s’agit de permettre à l’Ego (le Moi) de s’ouvrir au Soi, ce centre intérieur qui contient la totalité de la psyché. C’est une démarche exigeante mais féconde : plus l’Ego apprend à se mettre au service du Soi, plus l’apparence et la réussite extérieure perdent de leur emprise, au profit de l’Être et de la plénitude intérieure. Le vieillissement cesse alors d’être un déclin pour devenir une véritable étape de réalisation.
Dans cet esprit, je propose des séances individuelles ou des méditations collectives pour accompagner ce mouvement de « renaitre à Soi ». Ces rencontres aident à prendre du recul sur certains aspects de la personnalité, à accueillir ses zones d’ombre et à vivre de manière plus consciente le lien avec le Soi.
Bienfaits des séances :
